Agriculture

Le métier d’agriculteur doit être remis à jour

Il existe des métiers sous-estimés et pourtant essentiels dans la vie. Nous citerons parmi ceux-ci l’activité agricole pour laquelle peu de gens pensent que des formations soient nécessaires.

Pourquoi l’agriculteur doit-il se former ?

L’agriculture traditionnelle a été réalisée de tout temps en appliquant des techniques immuables, héritées des anciens. Or, au fil des générations, les gens ont tendance à négliger certaines pratiques dont ils ne comprennent pas à priori la nécessité. Il s’ensuit une dégénérescence du savoir-faire technique qui va en s’amplifiant. En effet, la simplification irréfléchie des actions agricoles aura immanquablement des répercussions sur la productivité.
Avec la promotion actuelle de l’agriculture biologique, l’apport en fertilisants et produits phytosanitaires se réduit. Mais il s’agit d’abord de se poser la question de la satisfaction des besoins alimentaires quantitatifs dans les pays qui ont des déficiences en produits alimentaires. D’autre part, les besoins en matières premières des usines agro-alimentaires sont loin d’être satisfaits par l’agriculture biologique. Par conséquent, les agriculteurs doivent être convaincus de la nécessité d’adopter de nouvelles techniques de production pour pouvoir satisfaire leurs marchés.

De nouvelles exigences agro-techniques

En effet, ces nouvelles techniques de production impliquent des formations, ne serait-ce que sur les modes d’utilisation des intrants et matériels. Quelquefois, l’adoption d’intrants spécifiques nécessite des connaissances assez poussées dont la mise en pratique risque de poser des problèmes aux paysans. En effet, comment expliquer à un paysan qu’utiliser comme semence un hybride de seconde génération qui a été productif revient à réduire la production par des raisons d’ordre génétique.
Par ailleurs, l’adoption de nouveaux matériels doit être accompagnée systématiquement de formation pratique concernant leur utilisation sous peine de perdre les avantages de l’investissement.
Enfin, l’agriculteur ne peut plus se contenter de travailler et produire machinalement. Il doit désormais gérer les comptes de son exploitation qui devient une entreprise à part entière.

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